mercredi 25 août 2010

Lumière et Mouvement

La nuit passe comme une caresse sur nos songes. Avec une infini douceur elle lave nos pensées les plus sombres dans un bain de lumière invisible. Au petit matin il ne nous reste qu'à ouvrir les paupières pour observer la simplicité du dénouement et entendre cet écho d'évidence. 
Tout les jours m'obscurcissent d'innombrable questions et toutes les nuits m'éclairent d'un chuchotement de réponse.


Autant de héros que de regards d'enfants. 
Autant de cons que de personnes incomprises. 
Autant de limites dans la haine que dans l'amour. 
Au final il y aura sans doute autant de naissances que de morts. 
L'arbre des possibilités nous laisse supposer 
un équilibre dans la structure et l'extrémité de ses branches.  
J'imagine l'univers comme le vacillement d'une balance 
qui engloberai tout ce qui existe dans son mouvement, 
ce mouvement serait ce qu'on pourrait appeler l'élan vital
et la mort ne serait par conséquent rien de plus que l'immobilité.

jeudi 19 août 2010

A chacun son cercle

Laissons nous nous perdre dans nos élans. Laissons nos rêves s'envoler bien haut, qu'ils deviennent nos étoiles, nos guides dans les ombres et les méandres de nos quêtes intérieures. "L'Ascèse" est d'une beauté tranchante, que Kant ou un autre penseur me traite de fou ou d'utopique cela importe peu car au fond ce n'est pas moi mais mon cœur qui a choisit.

On ne devrait pas se donner le droit de juger ou pire d'imposer à son voisin, voila une des erreurs que j'ai longtemps commise sans jamais la voir. Que chacun trace sa propre route, dans la gravité ou la futilité, au final ce qui est beau c'est qu'on partage tous la même destination.
Nos vision du monde sont comme des cercles qui peuvent parfois se croiser, voir s'associer par des frontières communes. Ce qui est regrettable, c'est de constater que nos modes de vie se reproduisent peu à peu partout à l'identique par le biais de la mondialisation, ainsi nos cercles ne s'associent plus mais se superposent. Ce phénomène appauvrit fondamentalement le potentiel humain, car notre richesse est le fruit des frictions qui naissent de nos différences.


Merci de venir prendre le temps de lire ce que j'ai cru comprendre.

lundi 9 août 2010

La course

Les promesses futures qui font briller nos yeux sont ici bas comme une course à saisir de plein pied, une course non pas contre le temps mais contre nous même. Pour en faire parti il faut avant tout savoir s'abstraire afin de s'extirper de soi, découvrir l'horizon de notre véritable potentiel et partir simplement, aussi loin qu'il nous est possible d'espérer.



/Récit des impressions de la course (celle ci belle et bien réelle) du 24 juillet./
 
Cette course n'était pas comme les autres à ceci près que le principe de base reste le même: aller d'un point A à un point B, mise à part cela tout, absolument tout, y était différent. 12km ce n'est pas beaucoup plus que 9 km me direz vous. Mais courir ailleurs, sur le goudron, avec d'autres personnes, sur un parcoure dont on estime mal voir pas du tout les distances, tout cela trouble vite et durablement les idées.
Dans la forêt tout est si calme, on entend le bruit léger de ses foulées sur un tapis de feuilles, on entend  sa propre respiration, ses battements de cœur et avec un peu de pratique l'esprit se vide et à cet instant on ne voit plus que le chemin à nos pieds. C'est alors qu'on a cet étrange sentiment de liberté comme si on s'allégeait de notre pensé, qu'on l'a laissé s'envoler et que l'on devenait nous même le chemin. 
Le brouhaha annihile ce retour sur soi, cette écoute apaisante, cette état de plénitude. Le bruit et les odeurs y sont tout aussi différents, seul le ciel, le vent et le soleil subsistent encore. L'unique point de conscience dans tout ce chaos, ce sont les gens sur le bord de la route, leur sourires, leurs mains tendus et leurs encouragements nous ramène face à la route. Mais notre esprit ne cesse de la fuir, dans ces moments là on baisse la tête, et la chaine de nos pensées se met à tourner en roue libre dans la folie de nos questionnements; 
Est-ce qu'il reste encore beaucoup à parcourir? Est ce que je vais finir par lâcher? Pourquoi je fais tout ça, je devrais peut être m'arrêter?
La suite de ce sable mouvant d'idées nous mènent dans les abysses de questionnement plus fondamentales; 
Est ce que je suis voué à perdre? Est ce que c'est tout ce que je peux faire de ma vie? Je rate tout, du sport aux relations les plus simple. Je le sais au fond, je suis voué à l'échec.
"Allez monsieur, allez!" Tien un gamin à casquette. Est ce que ça fait longtemps qu'il me tend ce verre d'eau? Je lève la main en le remerciant et prends dans un même temps ce gobelet qu'il m'offre à bout de bras.
Bien que je ne le connaisse pas je ne peux pas m'empêcher de penser que je ne m'arrêterai pas ici. Si je m'arrêtais là qu'est ce qu'il va penser de moi? 

Pas besoin de connaitre longuement une personne pour lui transmettre beaucoup, voilà tout ce que j'en ai retenu en y repensant.
 
Les foulées se suivent et ne se ressemblent pas, à quelques mètres près on peux passer de l'envie d'en rester là à celle de ne jamais lâcher prise.  C'est fatigant et dense pas après pas on ne cesse de penser, c'est d'ailleurs le plus usant car le seuil de douleur physique n'est en soi pas infranchissable, pour ce genre d'épreuve seul le mental compte. 
 
Bien que je ne les connaisse pas et qu'ils ne liront probablement jamais ces quelques mots, je tenais ici à remercier toute ces personnes qui m'ont encouragé à poursuivre ma route, ma renaissance, mon Dao, car c'est un morceau de rêve et d'espoir qu'ils m'ont aidé à construire ce jour là. Merci à chacun et chacune d'entre vous.   

 

lundi 2 août 2010

Renaissance


Alors nous y voila, le point zéro, une vie vierge que j'embrasse encore, une voie à tracée que je sillonne à nouveau... comme pour voir tout renaitre une fois de plus. Et le terme renaissance n'est d'ailleurs pas anodin ici, il est au sens fort ce qu'il représente de plus juste à mes yeux. J'aime à l'appeler Dao, ces trois lettres sont comme un nouvel horizon , c'est d'ailleurs fascinant de pouvoir mettre tant de grandeur dans un si petit mot. C'est à la fois si beau et si simple, que je ne ferais que l'entacher si par mégarde il me prenait l'envie d'y ajouter ne serait-ce qu'une brève tentative d'explication. 
Saisissez en la porté ou mourrez ignorant je n'ai pas d'alternative à vous offrir. 


L'idée de partager mes expériences sous formes vidéos m'a rendu à la fois pudique et conscient du temps nécessaire pour rendre un travail digne de ce nom. La suppression  des premiers essaies qui étaient quelque peu puérils et mal ficelés ne condamne pas pour autant d'éventuelles tentatives futures. Les photos moins exigeantes à tout les niveaux pourrons tout aussi bien témoigner du chemin qui sera le mien. 

Merci de venir prendre de mes nouvelles qui que vous soyez.